Je pensais avoir fait le plein d’émotions la semaine dernière. Mais visiblement ce n’était pas encore suffisant.
👥 Samedi, 5 personnes, rassemblées pour la première fois en France, venaient à Evian parler aux collégiens et lycéens du combat qu’elles mènent au Brésil, au Canada, en Mongolie, au Gabon, en Papouasie-Nouvelle Guinée pour préserver leurs forêts et tous les secrets et bienfaits qu’elles renferment.
Un engagement qu’elles mènent pour leurs familles, leurs ancêtres et les générations futures. Mais aussi pour nous toutes et tous. Souvent au prix de lourds sacrifices.
Leur humilité et leur pugnacité m’a touchée. Et je suis très reconnaissante d’avoir pu animer un atelier et donner la parole à Tumursukh Jal (Monglie) et Jeannette Tobac (Canada) sur les liens qu’ils observent entre dérèglement climatique et déforestation : incendies et dzuds qui s’intensifient et multiplient, déplacement des populations d’ours, chasseurs nomades qui ne trouvent plus de terres fertiles pour leurs troupeaux, etc.
😞 Et puis hier est tombée la nouvelle de la disparition de Michèle Rivasi, eurodéputée écologiste, qui était à nos côtés à Evian trois jours plus tôt. En nous livrant ses récentes batailles politiques en faveur de la lutte contre la déforestation et en réagissant à notre atelier, elle avait insufflé un vent de franchise, d’authenticité mais aussi d’espoir.
🎥 📻 🗒️ C’est cet espoir que je tenterai de faire vivre dès aujourd’hui à la COP 28 de Dubaï, car j’y appuierai 6 journalistes ouest-africains et cap-verdiens dans leur couverture éditoriale des problématiques climat et environnement.
En dénouant les enjeux qui se présentent pour leur pays, leur région et leur continent, en pointant les engagements de leurs dirigeants et en scrutant les annonces des Etats principaux responsables, en portant haut la voix de la société civile, ces journalistes ont à cœur d’informer au mieux leurs populations sur ce qui se joue à la COP et en coulisses.
Certes, tout est loin d’être parfait. Les équilibres sont fragiles et le découragement est souvent à une encâblure. Mais partager des connaissances solides et sentir un élan commun sont trop exaltants pour terminer sur une note négative. Donc c’est parti pour la #COP28