Le Forum des médias et du développement de @CFI sur « Mieux informer demain » touche à sa fin.
🌬️C’était rafraîchissant et inspirant.
Voilà quelques phrases entendues :
👉🏽Sur l’importance d’une info de qualité pour demain
· Le constat : « Nous partageons la certitude qu’une information fiable et de qualité est un bien commun. Sans cela, il n’y a ni débat ni démocratie », Chysoula Zacharopoulou, secrétaire d’Etat en charge du développement et de la francophonie
· L’une des réponses : « Remettons un peu de nuance, de démocratie, d’altérité, dans un monde qui manque parfois de tout cela », @Marie-Christine Saragosse, présidente de @France Médias Monde.
👉🏽Sur la désinformation
· Le constat : « Le fact checking est indispensable mais insuffisant car les biais sont tellement profonds que pour les combler, il faut aller au-delà de l’exposé de la vérité », @Nina Lamparski, responsable Investigation digitale Afrique, pour l’AFP
· L’une des réponses : « Il faut une réponse holistique : de la régulation, de l’éducation aux médias, de la formation pour les journalistes », @Valdez Onanina, Africa check
👉🏽Sur les réseaux sociaux
· Le constat : « Les mêmes instruments qui avaient permis de faire sauter les verrous sont devenus les instruments de la création de nouvelles cages », @Pierre Haski, éditorialiste et Président de @RSF
· L’une des réponses : « Le journalisme de qualité à la fois se mérite et se justifie. Et c’est le seul antidote à la désinformation », @Pierre Haski, éditorialiste et Président de @RSF
👉🏽Sur l’éducation aux médias
· Le constat : « Développer l’esprit critique dans les pratiques de production et de consommation de l’info, c’est là que tout commence », @Blaise Pascal Andzongo fondateur d’Edukmedia
· L’une des réponses : « Pour lutter contre la désinformation, il faut massifier une info de qualité, institutionnaliser l’éducation aux médias – y compris pour les personnages politiques, unir les associations qui agissent dans ce domaine. Et peut-être créer une réserve citoyenne ? », Aude Favre, fondatrice de Fake off
👉🏽Sur les problématiques liées au genre
· Le constat : « Si on ne fait pas ce travail conscient de comptabiliser la présence et la qualité de la présence des femmes dans les médias, alors les conversations que nous relaierons dans les médias auront ce prisme masculin », @Abigail Larbi, directrice de la MFWA
· L’une des réponses : « La difficulté, c’est qu’on doit refléter ce qui se passe dans la société, et donc refléter le patriarcat, les inégalités systémiques. A nous de changer les récits et de ne pas laisser le temps au temps pour amorcer les changements », @Lauren Provost, DA de la rédaction de Libération.
👉🏽Sur les problématiques environnementales et climatiques
· Le constat : « Les journalistes et les médias peuvent façonner le discours sur le dérèglement climatique dans le bon sens comme le mauvais. On ne doit pas simplement relater des faits, mais expliquer pourquoi et comment on en est arrivés-là », Teycir Ben Nasr, fondatrice de Nawat
· L’une des réponses : « Il faut proposer de nouveaux récits, simples. Pour sensibiliser à la relation entre les hommes et les animaux, j’ai utilisé l’accroche d’une chanson irakienne très populaire sur les écureuils (et pas les curés 😉 @Anne-Cécile Bras). Cet article a été un succès !», @Khaled Sulaiman, journaliste environnement
👉🏽Sur le militantisme
· Le constat : « L’exercice du journalisme ne peut pas être totalement le même d’un territoire à l’autre car il y a parfois des vides politiques, des besoins sociaux et des prises de conscience différents, des pressions », @Rahma Diaa, Climate tracker
· L’une des réponses : « Si on ne s’engage pas, comment contribuer au changement ? Faute de parlement actif en Palestine, nous avons organisé des audiences publiques réunissant citoyens et responsables politiques autour des thèmes de la crise de l’eau, de la circulation, etc. Cela a été un signal fort en faveur de la démocratie participative, et ça a eu un impact réel sur la société », @Jalaa Abuarab, fondatrice de Dooz
Et les quelques mots de la congolaise @Ketsia Passou, défenseure de la jeunesse et ambassadrice pour la cause climatique et environnementale: « Petite, j’ai très vite compris que ce que je voyais à la télévision aurait pu permettre de changer les choses (…) La désinformation autour des questions liées au dérèglement climatique notamment ne permettent pas de nous mettre en action (…) Imaginons un monde où les médias deviendraient des médiateurs de la citoyenneté active. Pour avoir les mêmes chances d’engagement que dans les pays du Nord »